lunedì 23 febbraio 2015

Small Time and Big Time


Mystic River and is reference Once Upon a Time in America

MAX: Is this your way of getting revenge?
NOODLES: No. It’s just the way I see things…

Mystic River is difficult to read correctly without extended reference to Sergio Leone’s much debated, strange, and complex film Once Upon a Time in America. The films share much in terms of themes, situations, and mystery. The common elements are obvious: Lost Innocence, Time, Illusion, Crime and Violence, Betrayal of Friendship, a sense of Eternal Return. But there are direct echoes in Mystic River of Leone’s film. They are two films that use a Proustian recherche as their dramatic engine. What is explicit and symbolic in Leone is implicit and whispered (and sometimes offscreen) in Mystic River. Both movies give us counter-indications that should make us question their “obvious” story. Both filmmakers are bent on troubling the dream/narrative.
David “Noodles” Aaronson (Robert de Niro) is a small-time hood, suspended in time. He is lured out of temporal exile by dark psychological forces that are not immediately clear. He seems to have a deadly betrayal on his conscience. It’s an old story: friendship or family ties crushed in the maw of the business of crime. That’s why Gangster films are always transparent critiques of Capitalism. Gangsters are capitalists. Period. With them business ultimately has to come first.
As the audience journeys with Noodles into his past though the vehicle of his future, Leone builds up an expectation of some narrative revelation. Everyone wants a “Rosebud” moment from Leone. But he confounds that expectation. The end sends us back to the beginning like in Citizen Kane (Orson Welles, 1941) but we now doubt the information we’ve been given. What Leone found fascinating about the source material and the “Harry Grey” character was the tension between the recollected memories and the cliched, obviously invented material. Was this some protective device, Leone wondered, some Brechtian distancing that would allow the bearer of dangerous memories to navigate, in the guise of fiction, the territory of his past?

The reason we must suspect the story that Noodles presents is because it absolves him almost completely of any moral responsibility. He is passive, dissociating even when he erupts in violence. Time is his junk, and memory is his vice. He is a narrator, not a protagonist of his life. He uses events and people almost as totems, to buttress his shattered inner life.
Deborah (Elizabeth McGovern), his lost girl, says to Noodles, “Memories are all we have left” and warns him not to open that last door. What’s interesting about the final confrontation between Max (James Woods) and Noodles is the absolutely rigorous ambiguity of it. De Niro gives no indication that he recognises Max, and though he is obviously moved when the pocket watch, the absolute symbol of the recherche, is produced, he does not seem to respond to it as a token of their lost friendship, but as the montage of ensuing memories proves, as the talisman of a journey though lost time.
The psychological levels (or screens) of Once Upon a Time in America:
1. An Author veiling his reminiscences in a novel. (The Harry Grey level.)
2. An inner core of “true” events and people. Elements that can be acknowledged without repression. (The epistemological level.)
3. The main body of the film, the elaboration of these “core” circumstances into a dream of memory. (The opium or pipe dream level.)
4. The guilt that forever obscures what really happened. (The level of Repression.)
5. The cinematic and personal dream world of the filmmaker. (The Nostalgic Level)
6. The repressed shadow story, never seen, that exists only as a negation of events remembered. (The level of psychological truth.)
This hierarchy of screens is why, despite the many heroic critical attempts, there can be no definitive “decoding” of what has happened to Noodles. It is a movie made to order for the postmodernist malaise. Just as it was impossible for Leone to separate the “real” America from his remembered celluloid America, it is impossible to sift the truth from memories. What Leone is doggedly asserting is that memory itself is the opium pipe. Though we can only guess at what is contained in the shadow story, we understand that its source, like in Mystic River, is a primal loss of innocence.
That moment is the death of little Dominic (Noah Moazezi), the youngest member of the gang, the ensuing revenge killing of Bugsy (James Russo) and the first suspension of time for Noodles. As the others stand or back off, Noodles explodes in violence, an act that allows the others to prosper while remaining relatively clean. His time in jail separates him emotionally from the others, and marks a rift in time. From this point on there will be growing tension between the two childhood friends, Max and Noodles. It can only lead to a fatal confrontation.
In Mystic River, the loss of innocence comes in almost identical cinematic terms. A brutal, almost happenstance event, and a moment where children look on while one of them takes on the guilty burden of violence, both in meaning and responsibility, and who becomes forever defined by the event. A sacrifice, a scapegoat.
Carloss James Chamberlin

L'originale è qui:
http://sensesofcinema.com/2004/feature-articles/mystic_river/

domenica 22 febbraio 2015

venerdì 20 febbraio 2015

La musique dans la vie


Danièle Huillet et Jean-Marie Straub mettent particulièrement en avant le système social qui régit la production de la musique. L’histoire du film est surtout celle de la progressive prise de position d’un homme, de Jean-Sébastien Bach, dans ce réseau, et du sens que va prendre ainsi sa musique, de la résistance qu’implique le fait de faire de la musique.
En s’appuyant sur des documents d’époque, les Straub ne masquent rien du système de commande et de l’institution dans lesquels la musique de Bach se trouve prise. La présentation de gravures constitue ainsi une sorte de géographie de tous les lieux où Jean-Sébastien Bach se déplace au gré des postes obtenus et des demandes officielles, et qui ne recouvre pas celle de ses désirs personnels, par exemples ses voyages à Hambourg, à pied, pour aller écouter Dietrich Buxtehude. L’insistance sur la matérialité de ces trajets fait sentir la force et la volonté qu’implique, notamment à l’époque, le désir de perfectionnement malgré les contraintes économiques du métier. La voix off d’autre part, énumère les noms de ces lieux, ceux des hommes de pouvoir, des événements officiels où se mêlent fêtes religieuses et moments publics — « …de même pour le Nouvel An, l’Epiphanie, la Trinité, la Saint-Jean, la Saint-Michel et la fête de la Réformation, les trois fêtes de Marie, et le renouvellement du Conseil Municipal » —, ainsi que ceux des multiples églises où Bach et ses étudiants doivent assurer la musique. L’effet d’accumulation que cela produit donne l’idée non seulement d’un travail colossal, mais également du degré d’intrication de la musique et de la vie publique. La lecture des lettres écrites par Bach montre aussi, par la langue à l’humilité exacerbée, les démarches toujours renouvelées auxquelles Bach doit se plier pour conserver ses postes, sa solde, ses prérogatives. Il s’agit bien d’une lutte permanente pour pouvoir composer et gagner son pain.
Or, c’est justement dans ce cadre-là qu’on entend pour la première fois la voix de Bach et c’est sur cette question matérielle et politique que les Straub articulent la présentation de la musique de Bach et l’action du personnage Bach. Alors que des hommes de pouvoir évoquent en réunion la prétendue inactivité du Kantor, ce moment est immédiatement suivi de la lecture par Gustav Leonhardt, ce qui tranche avec la voix off de Christiane Lang, d’une lettre où Bach établit un lien entre le traitement des musiciens et la qualité de leur musique, en constatant que lorsque les musiciens sont mal payés et doivent vivre dans le souci, cela nuit à leur capacité non seulement morale mais matérielle de se perfectionner dans un instrument en particulier. C’est le premier acte de prise de position du musicien, que les Straub filment de manière directe, en montrant pour la première fois le visage et la voix du personnage de Bach. C’est alors que prend sens le fait que le film mette en avant la seule musique de Bach, par contraste avec ce moment où la musique ne suffit plus, où il faut parler pour révéler une injustice.
Cela sera développé dans un deuxième moment, celui où apparaît la seule action, au sens hollywoodien du terme, où éclate un scandale. Bach, qui en tant que Kantor est chef de la musique mais n’a aucun pouvoir sur les nominations des chefs de chœur, essaie d’expliquer que celui avec lequel il est contraint de travailler n’est pas compétent. Devant l’absence de réaction de l’autorité, il fait irruption dans une répétition et chasse violemment l’homme en question. Il agira de même avec un étudiant qui a enfreint sa défense de chanter sous la direction du mauvais chef. La violence du plan, unique par sa nature presque languienne — l’éclatement du conflit entre justice et injustice, fait de ce moment le point focal du film, où vouloir faire une musique excellente relève d’un acte de résistance et de révolte face au pouvoir. Ce moment montre alors de manière exemplaire que le musicien ne peut détacher sa musique du réel, ne peut éternellement continuer de jouer, si les entraves à sa liberté sont trop fortes. Le monde de l’art doit s’affirmer concrètement comme insoumis face au pouvoir.
Le fait que Danièle Huillet et Jean-Marie Straub aient choisi pour incarner Bach Gustav Leonhardt, alors que les producteurs du film voulaient leur imposer Herbert von Karajan, est significatif de leur volonté d’une continuité entre le film et le réel, refusant un chef qui justement avait fait le choix d’une grande carrière avant toute préoccupation morale et politique, et dont les options musicales ne leur semblent pas pertinentes. En effet, la position de Leonhardt, pionnier, et encore peu connu à l’époque, du renouveau de la musique baroque(9), avec des interprétations sur instruments d’époque et voix de garçons, et en rupture avec les interprétations romantiques, rencontre très clairement l’idée de résistance selon les Straub , ainsi que leur recherche de l’authenticité. Il n’y a pas l’art et le réel, l’art est aussi le réel, et c’est pourquoi la Chronique d’Anna Magdalena Bach n’est pas un film qui représente la musique mais qui la filme.
scritto da Agnès Perrais

L'originale è qui:
http://www.elumiere.net/exclusivo_web/internacional_straub/textos/chronique_perrais.php

mercoledì 11 febbraio 2015

Anna Magdalena e Johann Sebastian

OGGI
al Circolo di Cultura Cinematografica “ Yasujiro Ozu


Autori di un cinema “ mai riconciliato “, che ha la sua origine in Roberto Rossellini, lontani dai consensi delle masse, con lavori inaccessibili ai più, Danièle Hulliet e Jean Marie Straub si sono costruiti intorno una piccola rete di ammiratori che come loro sono restii a cercare compromessi. Semplicità e decoro sono alla base del loro film più noto: Chronik der Anna Magdalena Bach del 1967. Trasferire sullo schermo la vita e le opere di Johan Sebastian Bach non è cosa da tutti, quando la meta non è Hollywood. Leggendo i titoli dei due film ci si accorge di quante ditte, note per abilità, hanno concorso alla realizzazione della pellicola: citiamo a titolo di esempio i nostrani Gian Vittorio Baldi produttore, la Casa d'Arte di Firenze per l'abbigliamento,  Rocchetti  per le parrucche. Con la loro esperienza il film cattura lo sguardo che rimarrà impresso nello spettatore più esigente. Ma il merito più elevato lo hanno esecutori ed interpreti, forse i migliori, del Cantor: Gustav Leonhardt, Christiane Lang, Nikolaus Harnoncourt, assieme a solisti e cori del Concertus Musicus Wien, lo Knabenchor Hannover  che oggi contano un numero elevato di incisioni su qualsiasi supporto adatto alla riproduzione.
Per tornare a Hulliet e Straub bisogna riconoscere che, pur non avendo la fama di Luchino Visconti, il duo ci restituisce integri gli anni, la vita e le opere del Maestro di Lipsia e Dresda. Attraverso le parole di Anna Magdalena entriamo nell'intimità della famiglia, le gioie per i successi e i dolori per la prematura perdita dei figli. Per mezzo delle missive di Bach scopriamo i  rapporti col potere rappresentato dai principi delle città, dai rettori delle università, dagli alti prelati delle chiese, dove egli esercitava il suo magistero. Pochi carrelli, maggior uso di angolazioni statiche in ambiti ristretti come potevano essere le stanze o i pulpiti dove la musica di Bach veniva eseguita. Il resto lo fanno gli sguardi della cinepresa sulla grafia del Maestro o sui panorami, incisi su carta, di città o chiese che hanno visto il Cantor, o meglio, ascoltato la sua musica creata per conto di Dio.
Soli Deo gloria


martedì 10 febbraio 2015

WINDOWS - Immagini sovrapposte



Ho fatto un film in America che si chiamava Windows. Questo film mi è rimasto particolarmente impresso soprattutto per due immagini straordinarie. C'era una donna alla finestra e aveva un momento di grande dolore. Il suo sguardo era rivolto alla città che aveva di fronte. Lentamente, dal primo piano della donna, con una dissolvenza che durava trenta secondi, entrava l'immagine della città: gli occhi della donna diventavano come delle finestre e le finestre entravano dentro di lei: la sua luce diventava la luce delle finestre di una grande città come New York. Erano due dissolvenze straordinarie. Questo è un caso di immagini sovrapposte. Tuttavia non possiamo vedere un film con delle immagini sovrapposte, perché l'organo della vista non capirebbe nulla. Pensate di dover sempre vedere delle immagini doppie. E come essere ubriachi.
 Ennio Morricone, Il cinema è musica
Centro Studi Cinematografici Anno XX n. 1-2 gennaio/aprile 1990

lunedì 9 febbraio 2015

Trattenimento elegante ed istruttivo



Al neocinematografo. - Nel corso Vittorio Emanuele accanto al Nettuno si è impiantato un elegante cinematografo diretto dal nostro concittadino Sig. Serravalle.
Lo spettacolo è quanto mai attraente specie perché le visioni non durano come prima appena pochi secondi, ma più di due minuti primi.
E' un trattenimento elegante ed istruttivo nel medesimo tempo e chi ci è stato può dire di aver proprio visto dal vero ciò che la tela riproduce con tanta naturalezza.
Ecco intanto il programma di stasera:
1. Gara velocipidistìca  Derby-Parck a Londra.
2. Grande piazza della Libertà a New York.
3. Sbarco dei cristiani fuggiti da Candia.
4. Sparizione di una donna.
5. La vittoria dei garibaldini contro  turchi.
Le rappresentazioni avranno luogo tutte le sere dalle ore 18 alle 12.

Pubblicato sulla Gazzetta di Messina e delle Calabrie

domenica 8 febbraio 2015

Grazie di tutto, Nigel

 Non mi va che mi guardi mentre muoio. (Cheyenne)
Se ne andato come Jason Robards in C’era una volta il West, colpito da un destino burlone, come se fosse lui stesso a canzonarsi. Nigel (Haynes) non tornerà più a Messina.  Una folla folle di ricordi si scopre, e tutti richiamano il Maestro Morricone. Nigel ha speso i suoi stipendi comprando qualsiasi incisione, dal vinile, dapprima, ai compact disc. Poi venivano Bob Dylan e Neil Young; hai voglia a dirgli che c’era anche Paul Weller. Quando ebbe modo di esternare questa sua passione ad Ennio, in Catania, quest'ultimo a sentire la quantità dei  lavori posseduti  disse a Nigel: “ risparmi il suo denaro “. A Reggio, la prima volta che lo vide, il Maestro era irritato per la poca attenzione del pubblico, Nigel ribolliva d’amore.