7 à Paris
« Un enfant de Calabre est un film d'espoir. Comencini a bien sûr parfaitement choisi son acteur enfant. En découle le bonheur du jeu. L'intrigue se noue... comme les tripes du spectateur ému ».
Antoine Desrosières, 10/021988
« Un enfant de Calabre est un film d'espoir. Comencini a bien sûr parfaitement choisi son acteur enfant. En découle le bonheur du jeu. L'intrigue se noue... comme les tripes du spectateur ému ».
Antoine Desrosières, 10/021988
Le Canard Enchaîné
« Luigi Comencini, dans la foulée, tire de tout cela un film sensible et juste. Pour trouver un cinéaste italien plus attentif à l'enfance et à ses problèmes, on peut toujours courir ».
Jean-Paul Grousset, 10/02/1988
« Luigi Comencini, dans la foulée, tire de tout cela un film sensible et juste. Pour trouver un cinéaste italien plus attentif à l'enfance et à ses problèmes, on peut toujours courir ».
Jean-Paul Grousset, 10/02/1988
La Croix
« Rien d'inattendu et pourtant, comme à chaque fois qu'il aborde l'univers de l'enfance ou de l'adolescence, Comencini réussit à nous charmer. Sa grande force est de ne jamais tomber dans la mièvrerie : toutes les annotations sociales (…) sont d'une grande finesse d'observation (…). Bien sûr, Un enfant de Calabre a les limites du mélodrame au dénouement attendu. Il n'est pas pour autant un Comencini mineur. Le plaisir que l'on prend à le regarder tient à l'humanité du regard d'un cinéaste qui a toujours trouvé le ton juste mais sait aussi surprendre ».
Jean-Luc Macia, 11/02/1988
« Rien d'inattendu et pourtant, comme à chaque fois qu'il aborde l'univers de l'enfance ou de l'adolescence, Comencini réussit à nous charmer. Sa grande force est de ne jamais tomber dans la mièvrerie : toutes les annotations sociales (…) sont d'une grande finesse d'observation (…). Bien sûr, Un enfant de Calabre a les limites du mélodrame au dénouement attendu. Il n'est pas pour autant un Comencini mineur. Le plaisir que l'on prend à le regarder tient à l'humanité du regard d'un cinéaste qui a toujours trouvé le ton juste mais sait aussi surprendre ».
Jean-Luc Macia, 11/02/1988
Les Echos
« Il ne se passe rien et pourtant, évitant – parfois de peu – le mélo, le sirop de bons sentiments, esquissant, mine de rien, un tableau assez cruel de l'Italie pauvre d'il y a vingt-cinq ans, Comencini séduit et même, rend heureux. Parce qu'il plaide, en fait, sans appuyer, pour la liberté. Celle de faire ce qu'on aime plutôt que ce que l'on doit (…). Cette fable toute simple, toute dépouillée, et si délicatement émouvante (…) est, ce qui ne gâte rien, superbement interprétée ».
Annie Coppermann, 12/02/1988
« Il ne se passe rien et pourtant, évitant – parfois de peu – le mélo, le sirop de bons sentiments, esquissant, mine de rien, un tableau assez cruel de l'Italie pauvre d'il y a vingt-cinq ans, Comencini séduit et même, rend heureux. Parce qu'il plaide, en fait, sans appuyer, pour la liberté. Celle de faire ce qu'on aime plutôt que ce que l'on doit (…). Cette fable toute simple, toute dépouillée, et si délicatement émouvante (…) est, ce qui ne gâte rien, superbement interprétée ».
Annie Coppermann, 12/02/1988
Le Figaro
« - Est-ce que Mimi ne ressemble pas au jeune Comencini ?
- Oui, je l'avoue, et je ne m'en suis aperçu qu'à la fin du film (…). J'ai conscience que je donne une image idyllique de la Calabre. Elle n'est envahie ni par la Mafia ni par le béton, ni par les voitures ni par la télévision. La réalité, la misère, je ne fais que les suggérer. Je ne crois plus guère au cinéma de dénonciation ».
Pierre Montaigne, 09/02/1988
« - Est-ce que Mimi ne ressemble pas au jeune Comencini ?
- Oui, je l'avoue, et je ne m'en suis aperçu qu'à la fin du film (…). J'ai conscience que je donne une image idyllique de la Calabre. Elle n'est envahie ni par la Mafia ni par le béton, ni par les voitures ni par la télévision. La réalité, la misère, je ne fais que les suggérer. Je ne crois plus guère au cinéma de dénonciation ».
Pierre Montaigne, 09/02/1988
Le Figaro Magazine
« Comme souvent chez Comencini, la modestie des héros, l'apparente simplicité des sentiments ne fait que mieux révéler l'ampleur de la parabole (…). Un enfant de Calabre est au cinéma ce qu'on appellerait, en littérature, une nouvelle, sans prétention mais pas sans ambition, comme chapitre révélateur dans l'œuvre d'un maître ».
Daniel Toscan du Plantier, 13/02/1988
« Comme souvent chez Comencini, la modestie des héros, l'apparente simplicité des sentiments ne fait que mieux révéler l'ampleur de la parabole (…). Un enfant de Calabre est au cinéma ce qu'on appellerait, en littérature, une nouvelle, sans prétention mais pas sans ambition, comme chapitre révélateur dans l'œuvre d'un maître ».
Daniel Toscan du Plantier, 13/02/1988
France Soir
« Un film solide, classique, qui s'inscrit bien dans l'œuvre de Comencini ».
Robert Chazal, 13/02/1988
« Un film solide, classique, qui s'inscrit bien dans l'œuvre de Comencini ».
Robert Chazal, 13/02/1988
Gai Pied Hebdo
« Trois points forts au moins se dégagent de l'ensemble de l'œuvre : l'enfance (ou l'adolescence), le constat social sans illusion mais tempéré par sa tendresse pour les personnages, le merveilleux à la Pinocchio (…). Le conte de fées laisse la place à une autre lecture, celle d'une réalité sociale que Comencini restitue avec ce réalisme populiste (ce n'est pas péjoratif) dont il a le secret et qui est presque constante dans sa filmographie quadragénaire ».
Michel Cyprien, 12/02/1988
« Trois points forts au moins se dégagent de l'ensemble de l'œuvre : l'enfance (ou l'adolescence), le constat social sans illusion mais tempéré par sa tendresse pour les personnages, le merveilleux à la Pinocchio (…). Le conte de fées laisse la place à une autre lecture, celle d'une réalité sociale que Comencini restitue avec ce réalisme populiste (ce n'est pas péjoratif) dont il a le secret et qui est presque constante dans sa filmographie quadragénaire ».
Michel Cyprien, 12/02/1988
L'Humanité
« A plus de soixante-dix ans, Comencini est désormais tourné vers l'enfance, qui a au demeurant toujours été un de ses thèmes de prédilection. Une nouvelle fois, il parvient à nous mettre la larme à l'œil avec ce qui ne serait qu'une success story de plus s'il n'y avait là une telle conviction, un tel enthousiasme, une telle sincérité que le morceau finit par être emporté. Alors, on oublie que le film procède d'une trame romanesque assez lâche, qu'il suffirait de rajouter des scènes pour en faire une série télévisée, que le cadre n'est là que pour mettre en valeur les acteurs comme dans le cinéma des dialoguistes d'autrefois, que le montage est approximatif tant ce qui intéresse Comencini est l'adolescent et non le film qu'il lui consacre ».
Jean Roy, 13/02/1988
« A plus de soixante-dix ans, Comencini est désormais tourné vers l'enfance, qui a au demeurant toujours été un de ses thèmes de prédilection. Une nouvelle fois, il parvient à nous mettre la larme à l'œil avec ce qui ne serait qu'une success story de plus s'il n'y avait là une telle conviction, un tel enthousiasme, une telle sincérité que le morceau finit par être emporté. Alors, on oublie que le film procède d'une trame romanesque assez lâche, qu'il suffirait de rajouter des scènes pour en faire une série télévisée, que le cadre n'est là que pour mettre en valeur les acteurs comme dans le cinéma des dialoguistes d'autrefois, que le montage est approximatif tant ce qui intéresse Comencini est l'adolescent et non le film qu'il lui consacre ».
Jean Roy, 13/02/1988
Le Journal du Dimanche
« J'ai pris en horreur les effets caméra qui pour moi correspondent aux effets de manche des avocats. Je filme le plus souvent possible en décors naturels. Avec peu de dialogues : priorité à l'image nue ». Ici, elle est superbe, avec ses couleurs violentes et tragiques. Aussi grâce au regard de cet enfant : « Je l'avais choisi très vite. Pour ce regard justement ».
Luigi Comencini, propos recueillis par Michèle Stouvenot, 07/02/1988
« J'ai pris en horreur les effets caméra qui pour moi correspondent aux effets de manche des avocats. Je filme le plus souvent possible en décors naturels. Avec peu de dialogues : priorité à l'image nue ». Ici, elle est superbe, avec ses couleurs violentes et tragiques. Aussi grâce au regard de cet enfant : « Je l'avais choisi très vite. Pour ce regard justement ».
Luigi Comencini, propos recueillis par Michèle Stouvenot, 07/02/1988
Le Journal du Dimanche
« Un enfant de Calabre est une chronique sur une époque à jamais révolue (…). Un film sur la passion, l'enfance incomprise et maltraitée, l'innocence et le rêve. Avec ce message que Luigi Comencini fait passer avec finesse et intelligence : aimer. Il faut toujours aimer quelqu'un ou quelque chose ».
[S.N.], 14/02/1988
« Un enfant de Calabre est une chronique sur une époque à jamais révolue (…). Un film sur la passion, l'enfance incomprise et maltraitée, l'innocence et le rêve. Avec ce message que Luigi Comencini fait passer avec finesse et intelligence : aimer. Il faut toujours aimer quelqu'un ou quelque chose ».
[S.N.], 14/02/1988
Libération
« Le Comencini est un navet. Ça ne fait jamais plaisir d'écrire ça. Même s'il faut remonter à 1972 (L'Argent de la vieille) pour trouver un beau Comencini, on voudrait croire que ça dure encore, qu'il va retrouver la pêche, nous pondre un chef d'œuvre à pleurer de rire ou d'émotion. Qu'il va nous surprendre, en un mot. Comment pourrait-il avec un Ragazzo di Calabria, auto-parodie de tout ce qu'on a aimé chez lui avant ? (…). Ce gamin de Calabre se contente de se laisser filmer avec soin par une de ces équipes tout juste bonnes à produire du téléfilm de luxe ».
Louis Skorecki, 03/09/1987
« Le Comencini est un navet. Ça ne fait jamais plaisir d'écrire ça. Même s'il faut remonter à 1972 (L'Argent de la vieille) pour trouver un beau Comencini, on voudrait croire que ça dure encore, qu'il va retrouver la pêche, nous pondre un chef d'œuvre à pleurer de rire ou d'émotion. Qu'il va nous surprendre, en un mot. Comment pourrait-il avec un Ragazzo di Calabria, auto-parodie de tout ce qu'on a aimé chez lui avant ? (…). Ce gamin de Calabre se contente de se laisser filmer avec soin par une de ces équipes tout juste bonnes à produire du téléfilm de luxe ».
Louis Skorecki, 03/09/1987
Libération
« Luigi, vous nous avez rafraîchi, avec votre dernier film. Votre gamin qui tricote des gambettes, on dirait un Mickey Rooney à la Calabraise. Il y a des collines, du saucisson et des ruisseaux. Tous les vieux du coin prennent le gosse en charge. Ils aimeraient bien courir. Ils le font courir. L'enfant devenu adulte ne s'est pas reconnu. Il a oublié le goût des vraies tomates et de l'huile d'olive dense. Il se cache derrière des raisonnements inconnus en Calabre. De toute façon, c'est Comencini qui a gagné la course ».
Jean-Pierre Mocky, 10/02/1988
« Luigi, vous nous avez rafraîchi, avec votre dernier film. Votre gamin qui tricote des gambettes, on dirait un Mickey Rooney à la Calabraise. Il y a des collines, du saucisson et des ruisseaux. Tous les vieux du coin prennent le gosse en charge. Ils aimeraient bien courir. Ils le font courir. L'enfant devenu adulte ne s'est pas reconnu. Il a oublié le goût des vraies tomates et de l'huile d'olive dense. Il se cache derrière des raisonnements inconnus en Calabre. De toute façon, c'est Comencini qui a gagné la course ».
Jean-Pierre Mocky, 10/02/1988
Libération
« On pourra toujours trouver quelques longueurs, regretter que le personnage de la jeune bourgeoise qui semble inspirer Mimi ne trouve pas vraiment sa place dans le film, il est indéniable qu'Un enfant de Calabre est le meilleur film de Comencini depuis 1972, cette somptueuse année où il offrit deux de ses chefs d'œuvre, L'Argent de la vieille et surtout Pinocchio ».
Christian Jaurena et Edouard Waintrop, 10/02/1988
« On pourra toujours trouver quelques longueurs, regretter que le personnage de la jeune bourgeoise qui semble inspirer Mimi ne trouve pas vraiment sa place dans le film, il est indéniable qu'Un enfant de Calabre est le meilleur film de Comencini depuis 1972, cette somptueuse année où il offrit deux de ses chefs d'œuvre, L'Argent de la vieille et surtout Pinocchio ».
Christian Jaurena et Edouard Waintrop, 10/02/1988
Le Monde
« Comencini a réalisé là une de ses œuvres les plus dépouillées, les plus pures, chaleureuse et juste, sans esprit de démonstration morale, comme un conte. Et Santo Pomelino, qui interprète Mimi, sans affectation, sans effet, sans peser, met le film dans sa poche et nous avec. En petite foulée ».
Michel Braudeau, 16/02/1988
« Comencini a réalisé là une de ses œuvres les plus dépouillées, les plus pures, chaleureuse et juste, sans esprit de démonstration morale, comme un conte. Et Santo Pomelino, qui interprète Mimi, sans affectation, sans effet, sans peser, met le film dans sa poche et nous avec. En petite foulée ».
Michel Braudeau, 16/02/1988
Nice Matin
« Sur cette histoire simple, Comencini a construit une chronique rude, ensoleillée, émouvante, sans doute un peu longuette, dans la veine du grand cinéma italien néoréaliste. Un cinéma qui apparaît aujourd'hui un peu dépassé : la vie court encore plus vite que Mimi, le petit Calabrais aux pieds nus ».
Maurice Huleu, 14/02/1988
« Sur cette histoire simple, Comencini a construit une chronique rude, ensoleillée, émouvante, sans doute un peu longuette, dans la veine du grand cinéma italien néoréaliste. Un cinéma qui apparaît aujourd'hui un peu dépassé : la vie court encore plus vite que Mimi, le petit Calabrais aux pieds nus ».
Maurice Huleu, 14/02/1988
Le Nouvel Observateur
« Comencini, qui aime les enfants bien coiffés, a décoiffé celui-ci au vent des mythes aimables qui illuminent parfois les biographies des champions. Dans le cinéma classique, on boxait. Ici, on court, mais on est tout aussi classique. Pourquoi pas ».
Michel Pérez, 05/02/1988
« Comencini, qui aime les enfants bien coiffés, a décoiffé celui-ci au vent des mythes aimables qui illuminent parfois les biographies des champions. Dans le cinéma classique, on boxait. Ici, on court, mais on est tout aussi classique. Pourquoi pas ».
Michel Pérez, 05/02/1988
Le Parisien
« J'ai fait douze ou treize films sur ce sujet, mais celui-là est un peu différent car il se situe dans une époque et un lieu précis, où la solitude et le rêve étaient plus forts. En ce temps-là, il n'y avait pas la télévision ». A soixante et onze ans, après quelque cinquante films, Comencini n'a apparemment rien perdu de sa passion pour les enfants. Il en parle toujours aussi bien, que ce soit à l'écran ou à la ville : « Ce sont des témoins attentifs de notre vie. Ils voient le monde des adultes avec distance. Leurs réactions sont libres, originales et personnelles et par cela, ils mettent le monde des adultes en difficulté. Voilà pourquoi je les aime ».
Laure Joanin, 10/02/1988
« J'ai fait douze ou treize films sur ce sujet, mais celui-là est un peu différent car il se situe dans une époque et un lieu précis, où la solitude et le rêve étaient plus forts. En ce temps-là, il n'y avait pas la télévision ». A soixante et onze ans, après quelque cinquante films, Comencini n'a apparemment rien perdu de sa passion pour les enfants. Il en parle toujours aussi bien, que ce soit à l'écran ou à la ville : « Ce sont des témoins attentifs de notre vie. Ils voient le monde des adultes avec distance. Leurs réactions sont libres, originales et personnelles et par cela, ils mettent le monde des adultes en difficulté. Voilà pourquoi je les aime ».
Laure Joanin, 10/02/1988
Le Progrès
« Comencini signe ce qu'on peut appeler une œuvre de maturité avec ce que cela suppose d'aisance, de simplicité, de refus des séductions faciles et du spectaculaire. L'émotion n'en est que plus pure et l'on baigne constamment dans le charme de ce récit naturaliste qui évite le chausse-trappe du symbolisme lourd (…) et joue l'atout cœur sans aucune tricherie ».
François Cohendy, 10/02/1988
« Comencini signe ce qu'on peut appeler une œuvre de maturité avec ce que cela suppose d'aisance, de simplicité, de refus des séductions faciles et du spectaculaire. L'émotion n'en est que plus pure et l'on baigne constamment dans le charme de ce récit naturaliste qui évite le chausse-trappe du symbolisme lourd (…) et joue l'atout cœur sans aucune tricherie ».
François Cohendy, 10/02/1988
Le Provençal
« Comencini fait un film qui tient à la fois de la fable et du mélodrame populiste, une double nature qui lui porte par moments préjudice. Avec un tel sujet, il n'était pas nécessaire d'appuyer sur la corde sensible aussi fort qu'il le fait par moments. De même, la reconstitution maniaque des intérieurs et des costumes fait si « musée ethnographique » que ce trop d'authenticité se retourne parfois contre le film. Pourtant on ne lésine pas son émotion parce que les interprètes sont magnifiques ».
Jeanne Baumberger, 15/02/1988
« Comencini fait un film qui tient à la fois de la fable et du mélodrame populiste, une double nature qui lui porte par moments préjudice. Avec un tel sujet, il n'était pas nécessaire d'appuyer sur la corde sensible aussi fort qu'il le fait par moments. De même, la reconstitution maniaque des intérieurs et des costumes fait si « musée ethnographique » que ce trop d'authenticité se retourne parfois contre le film. Pourtant on ne lésine pas son émotion parce que les interprètes sont magnifiques ».
Jeanne Baumberger, 15/02/1988
Le Quotidien de Paris
« Il y a dans Le Garçon de Calabre cette inépuisable fraîcheur des univers de l'enfance si chers à l'auteur. En plus, la tradition d'un cinéma populaire oublié et qui fait la splendeur du cinéma italien des années cinquante (…). Deux heures, c'est sans doute un peu long, à regarder courir sans cesse, assis dans un fauteuil. Mais la beauté de la mise en scène vaut bien quelques fourmis dans les jambes. Le grand public a bien de la chance de posséder encore un cinéaste comme Comencini qui sait créer la fable sans courir vers les clichés à la mode ».
Anne de Gasperi, 03/09/1988
« Il y a dans Le Garçon de Calabre cette inépuisable fraîcheur des univers de l'enfance si chers à l'auteur. En plus, la tradition d'un cinéma populaire oublié et qui fait la splendeur du cinéma italien des années cinquante (…). Deux heures, c'est sans doute un peu long, à regarder courir sans cesse, assis dans un fauteuil. Mais la beauté de la mise en scène vaut bien quelques fourmis dans les jambes. Le grand public a bien de la chance de posséder encore un cinéaste comme Comencini qui sait créer la fable sans courir vers les clichés à la mode ».
Anne de Gasperi, 03/09/1988
Le Quotidien de Paris
« - A priori, le sujet d'Un enfant de Calabre, cet enfant qui veut courir, pourrait laisser indifférent ; et vous réussissez un film à la fois émouvant et intelligent ; réflexion politique et sociale, discours sur l'imaginaire... Tout cela existait dès le départ dans le scénario ?
- Ce film a une drôle d'histoire. Lors d'un concours de scénarios originaux, l'histoire écrite par Demetrio Casile a eu un prix. Ugo Pirro me l'a signalée. On a beaucoup changé, adapté, ma fille a refait les dialogues. Par instant, on s'est découragé, et puis finalement le résultat nous a plu : on a beaucoup resserré ; les dialogues sont épais : chaque réplique donne plusieurs informations ».
Luigi Comencini, propos recueillis par Aurélien Ferenczi, 08/02/1988
« - A priori, le sujet d'Un enfant de Calabre, cet enfant qui veut courir, pourrait laisser indifférent ; et vous réussissez un film à la fois émouvant et intelligent ; réflexion politique et sociale, discours sur l'imaginaire... Tout cela existait dès le départ dans le scénario ?
- Ce film a une drôle d'histoire. Lors d'un concours de scénarios originaux, l'histoire écrite par Demetrio Casile a eu un prix. Ugo Pirro me l'a signalée. On a beaucoup changé, adapté, ma fille a refait les dialogues. Par instant, on s'est découragé, et puis finalement le résultat nous a plu : on a beaucoup resserré ; les dialogues sont épais : chaque réplique donne plusieurs informations ».
Luigi Comencini, propos recueillis par Aurélien Ferenczi, 08/02/1988
Révolution
« Sans avoir la force et les qualités de réussites de L'Incompris ou de Pinocchio, Un enfant de Calabre réussit pourtant à nous toucher par sa simplicité et son côté un peu mélo, même s'il force parfois sur l'émotion. Une fois de plus, Comencini parvient à nous faire partager ces instants privilégiés et merveilleux propres à l'enfance, à travers l'histoire secrète de Mimi et de son rêve de victoire ».
Antoine Tixeront, 12/02/1988
« Sans avoir la force et les qualités de réussites de L'Incompris ou de Pinocchio, Un enfant de Calabre réussit pourtant à nous toucher par sa simplicité et son côté un peu mélo, même s'il force parfois sur l'émotion. Une fois de plus, Comencini parvient à nous faire partager ces instants privilégiés et merveilleux propres à l'enfance, à travers l'histoire secrète de Mimi et de son rêve de victoire ».
Antoine Tixeront, 12/02/1988
Témoignage Chrétien
« Par une sorte d'état de grâce où l'expérience compte pour beaucoup, Comencini a réussi et mélangé trois éléments dont le mariage fait la réussite du film ; le paysage, la musique et le sport ».
François Quenin, 06/02/1988
« Par une sorte d'état de grâce où l'expérience compte pour beaucoup, Comencini a réussi et mélangé trois éléments dont le mariage fait la réussite du film ; le paysage, la musique et le sport ».
François Quenin, 06/02/1988
Télérama
« Quelles sacrées leçons de cinéma nous offrent coup sur coup Huston et Comencini ! Après Gens de Dublin, voici Un enfant de Calabre aussi éblouissant de maîtrise, de simplicité et d'évidence que le dernier film du vieux lion. Un scénario linéaire, une caméra dont la virtuosité nous comble sans qu'on la remarque jamais, un montage d'une précision telle que les raccords sont invisibles. Bref, une économie de moyens et un goût de l'épure qui sont ceux des grands au soir de leur vie ».
Claude-Marie Trémois, 10/02/1988
« Quelles sacrées leçons de cinéma nous offrent coup sur coup Huston et Comencini ! Après Gens de Dublin, voici Un enfant de Calabre aussi éblouissant de maîtrise, de simplicité et d'évidence que le dernier film du vieux lion. Un scénario linéaire, une caméra dont la virtuosité nous comble sans qu'on la remarque jamais, un montage d'une précision telle que les raccords sont invisibles. Bref, une économie de moyens et un goût de l'épure qui sont ceux des grands au soir de leur vie ».
Claude-Marie Trémois, 10/02/1988
La Vie Ouvrière
« Avec cette réflexion sur le rêve et son envers – la folie – Comencini renoue avec les grands moments de la comédie à l'italienne. Équilibre subtil entre les larmes et le rire. Il n'oublie pas non plus qu'il fut l'auteur de féroces satires sur notre société et offre ici une peinture fidèle et terrible des rapports sociaux ».
Frédéric Théobald, 08/02/1988
« Avec cette réflexion sur le rêve et son envers – la folie – Comencini renoue avec les grands moments de la comédie à l'italienne. Équilibre subtil entre les larmes et le rire. Il n'oublie pas non plus qu'il fut l'auteur de féroces satires sur notre société et offre ici une peinture fidèle et terrible des rapports sociaux ».
Frédéric Théobald, 08/02/1988
L'originale è qui:
http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/revues-presse/comencini/enfantcalabre.html