A un certo punto Iginio Gigi
Lardani sparisce dai crediti dei film da lui titolati. Per non parlare di
tutti i prossimamente approntati con un marchio inconfondibile per le
elaborazioni sulle immagini e le sequenze dai lui tagliate e cucite con mano
sicura. Quindi risulta impossibile approntare
una filmografia, forse neanche gli eredi ci riuscirebbero, per cui si va avanti
per via di raffronti di immagini e registi con cui ha collaborato: Leone,
Valerii, Lupo, Castellari ecc. ecc. come questo prossimamente approntato per
l’edizione in inglese de Il mio nome è
nessuno del 1973.
Mimmo Addabbo - Lolli,Ubaldo Vinci, Gianni Parlagreco,Catalfamo,Fabris, Valentino,Margareci,Crimi,Fano e i Sigilli
lunedì 3 novembre 2014
domenica 2 novembre 2014
Cinefotografo, passatempo istruttivo
Il cinefotografo in via Pozzo Leone - Siamo tornati a
vedere questo geniale trattenimento e con piacere constatiamo che il tremolio
delle immagini che nelle prime sere toglieva tanta parte d’illusione è evitato
sin dove ì mezzi attuali dell’arte consentono.
Le vedute sono di un' esistenza che non lascia niente a
desiderare - sono sette tutte belle ma quelle
che più entusiasmano
il pubblico sono, l' arrivo del treno ferroviario, la gara velocipedistica a
Hide Park , i monelli di New York.
Il pubblico vi accorre numeroso , la sala è ben messa e
nella sua semplicità, elegante.
In totale, per la tenue spesa di C.mi 50 si può esser più che
soddisfatti tanto più che il passatempo `e anche istruttivo, perche dopo aver
visto, mettiamo, la gare di i Hide Park si può dire ai aver visto Hide Park.
Pubblicato sulla Gazzetta
di Messina e delle Calabrie il 15 febbraio 1897
giovedì 30 ottobre 2014
Kinefotografo, la prima volta a Messina
Kinefotografo.
- Questa sera in Via, Pozzoleone, 39,
accanto al Teatro V- E. inaugurazione dello spettacolo col seguente interessantissimo
programma :
1 Entrata di un vapore in porto.
2. La Piazza della
Repubblica a Parigi.
3. Monelli che raccolgono monete sulla
spiaggia a New York.
4. La, passeggiata, velocipedistica ad
Hyde Park a Londra.
5. L' arrivo del treno.
Pubblicato sulla Gazzetta
di Messina e delle Calabrie il 12 febbraio 1897
mercoledì 29 ottobre 2014
De l'humain au minéral, l'enchantement du monde (de Calabre)
di Jean-Luc Douin LE MONDE |
Des révélations comme celle-là, il s'en manifeste rarement. Des cinéastes comme celui-ci, il faut les honorer. Ce film, d'une malicieuse simplicité, est stupéfiant de beauté et de gravité. On s'y retrouve au bout du monde, en un lieu archaïque où perdurent des traditions ancestrales. C'est pourtant bien aujourd'hui qu'il a été tourné, dans un paisible village médiéval perché dans les montagnes de Calabre.
Quatre histoires s'y enchaînent, comme se succèdent les saisons, elles-mêmes rythmées par des petits épisodes faussement anodins dont l'auteur scrute les effets en chaîne. La première cerne un vieux berger mal rasé, chemise à carreaux et pantalon de velours brun, qui conduit quotidiennement son troupeau de chèvres sous des cieux peu fréquentés. Majesté du silence, musique des grelots. Bêlements, bruits de sabots. Le pasteur courbé sur son bâton se rend régulièrement à la sacristie où la bonne du curé lui refile de la poussière d'église contre une bouteille de lait.
Délayée dans l'eau, cette poudre magique a des vertus thérapeutiques. Il en boit sa rasade chaque soir avant de se coucher, comme un médicament. Un jour, le sachet sacré tombe dans l'herbe pendant que le vieux soulage ses intestins. Ce soir-là, lorsqu'il tente, aux abois, de se procurer une nouvelle dose de particules miraculeuses, il trouve porte close. Le vieil homme va mourir durant la nuit, s'asphyxiant sous le regard de ses chèvres qui ont envahi la masure.
Ainsi filme Michelangelo Frammartino, en privilégiant un son d'ambiance sans dialogues et ses cadrages, passant du jour à la nuit, et vice versa. L'écran devient noir lorsque se ferme la porte du caveau. Et la lumière aveugle un chevreau extirpé de l'utérus de sa mère. Nous suivons maintenant la croissance de ce petit fragile, son sevrage, jusqu'à ce qu'il s'égare du troupeau dans un maquis, se retrouve seul, perdu, agonisant de froid au pied d'un arbre majestueux. L'arbre est un grand sapin, celui que les villageois choisissent pour la fête de la "Pita" : il est scié à la base, transporté vaille que vaille pour être érigé sur la place du village, mât de cocagne d'un jour avant de finir tronçonné, chez le charbonnier.
La quatrième histoire est celle de la construction d'une meule : bûches disposées en cercle selon un rituel, recouvertes d'un lit de foin, puis de terre. Et combustion, cuisson un jour et demi durant, pour obtenir du charbon de bois.
Ces fascinantes strophes des cycles naturels déclinent quatre règnes : ceux de l'humain, de l'animal, du végétal et du minéral. Michelangelo Frammartino cite Pythagore : "Nous avons en nous quatre vies qui s'emboîtent les unes dans les autres. L'homme est un minéral, car son squelette est constitué de sels, un végétal, car son sang est comme la sève des plantes, un animal, car il est mobile et possède une connaissance du monde extérieur. Il est humain, car il a volonté et raison." Le philosophe grec du VIe siècle avant Jésus-Christ ne doit pas vousinquiéter.
Aucune prise de tête dans Le Quattro Volte, rien que de la poésie secrète, une captivante exploration de coutumes et des temps qui scandent vie, mort, et renaissance. Une éblouissante limpidité narrative. Pythagore habita là, en Calabre, y enseigna le sens caché des choses et la présence d'une âme en chaque chose. Se dépeignant comme "un médium entre la matière et la forme", filmant sa cosmogonie, Frammartino aime à rappeler que Pythagore discourait derrière un rideau, une toile qui préfigurait l'écran de cinéma. Cet hommage relativise l'empreinte de l'homme, qui n'est au centre de l'image que le temps de passer le relais au chevreau, puis au bois et au charbon, au fil d'une transmigration. Rien ne se meurt, tout se transforme. Le décor reste immuable, les pulsations de la matière varient.
D'où vient ce Frammartino à formation d'architecte, qui semble avoir appris la dignité existentielle chez les gens de peu, au contact de rituels païens, et dont la manière, l'art d'orchestrer son cantique de la terre, évoque celle du grand Ermanno Olmi, l'auteur de L'Arbre aux sabots (1978) ? Situé dans la même région, contant le naufrage d'un village dépeuplé où une jeune fille muette et attardée offrait son corps à des automobilistes de passage, son premier film, Il Dono (2003), était déjà interprété par cet attachant vieillard qui n'est autre que son propre grand-père. Il y exaltait le don, en opposition à l'échange.
Grand Prix indiscutable du dernier festival de cinéma italien d'Annecy, Le Quattro Volte témoigne d'une curiosité contemplative pour les mystères et d'une réticence viscérale pour les artifices. Mais aussi d'un sens aigu de l'humour. Digne deBuster Keaton et de Jacques Tati, un long plan-séquence dont le héros est un chien vaut, à lui seul, d'être préservé dans les cinémathèques. A l'entrée du village, au croisement de deux routes, ce clébard endiablé perturbe la procession religieuse des habitants déguisés en soldats romains, puis retire une cale sous la roue d'une camionnette stationnée en équilibre instable, qui dévale la pente et défonce en contrebas la barrière de l'enclos où le berger parquait ses chèvres. Ici, le réalisme extrême de cette fiction aux apparences de documentaire réinvente la mécanique des catastrophes en chaîne et l'art du cadavre exquis.
L'originale è qui:
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/12/28/le-quattro-volte-de-l-humain-au-mineral-l-enchantement-du-monde_1458461_3476.html
lunedì 27 ottobre 2014
Le quattro volte: documentay and fable
Combining documentary and fable, Le quattro volte depicts life in an unnamed hilltop town in Calabria, Italy’s southernmost region. The village is surrounded by a vast tract of forested countryside that beautifies and isolates in equal measure. Nature here is not the stuff of bucolic idylls but rather as Hayao Miyazaki conceives it: imposing and awe-inspiring. Quietly and with formal rigor, Michelangelo Frammartino’s film observes the community’s daily labors and religious ceremonies, using stationary long shots and extended takes that allow the pastoral beauty and the inhabitants’ rural practices to speak for themselves. But a deep sense of mystery abides as the film contemplates small-scale regional life and the nature of existence simultaneously—one of several ways in which the mundane is fused with the expansive.
Organized into four sections, Le quattro volte eschews the notion that man is at the center of the universe (or of cinema for that matter) by attentively depicting a cycle of transmigration through its human, animal, vegetable, and mineral stages. The depiction begins with the daily activities of a goatherd who leads his animals to pasture and back again. Apart from a nagging cough, he’s virtually silent, leaving ample room for the goats to steal their scenes. One morning, the goatherd doesn’t turn up as usual. The goats go to his home to find that he’s died in his sleep. Here Frammartino abruptly cuts to the birth of a kid, with as little fanfare as when an apple falls from a tree. Instinctively, the newborn animal begins to walk almost immediately—a monumental sight. During its first journey to pasture, the kid becomes separated from the herd. A tiny imprint within this seemingly eternal forest, it wanders alone, eventually coming to rest at the foot of a towering fir. This tree is then shown over several seasons before being felled, hauled to the village, and hoisted up as part of an elaborate festival ceremony. There are more villagers present for this event than in any other scene, but they appear as one large mass rather than as individuals. When the celebration ends, the tree is stripped and sawed into pieces, then delivered to local charcoal-makers and added to a pile of logs. The wood is then arranged to form a dome, and at its center, what resembles a funeral pyre is lit on fire.
The town’s religious traditions derive from both Catholic and pagan sources. In a lengthy slapstick sequence that takes place in a single tracking shot, villagers walk in a religious procession wearing Roman costumes and carrying a large wooden cross. When the goatherd’s dog attempts to protect the goats by darting out and barking, the participants break both character and the solemn mood to shoo him away. The interaction is hilarious because the dog is simply behaving naturally, but it also shows the procession to be a performance and an interruption of daily life. Dog and man are at odds since, being an animal, the collie is incapable of either respecting the villagers’ iconography or making the imaginative leap necessary even to conceive of symbols. Like the ceremonial tree, the dog remains resolutely earthbound. The procession passes through town and out past the goats’ pen, echoing the goatherd’s daily journey with his flock. The old man’s age and solitude suggest a long-standing connection to the natural world, and when the goats enter his quarters to discover his corpse, they not only bear witness to his life but to the end of their joint existence.
Earlier, observing another pagan rite, the goatherd trades milk for dust collected from the floor of the village church, which he dissolves in water and drinks at night before sleeping. During one of these exchanges, Frammartino cuts away to focus on dust motes suspended in shafts of light. The goatherd’s practice seems superstitious but is a way of acknowledging that we all breathe the same air. Everyone around him already takes these particles into their lungs, and ingesting them is his last bid at maintaining his corporeal existence. This sense of material interconnection pervades Frammartino’s movie and defines the villagers’ lives: they drink animals’ milk, eat plants grown in the soil, and cook and keep warm with charcoal. By calling attention to the dust, the director emphasizes the fragile and invisible, the small specks of matter that make up the whole. Long before we finally see the coal-making process, the film reverberates with its sounds, caused, we eventually learn, by the thudding of large paddles against the sides of the dome. This percussive thump unites the region’s varied activities, a collective heartbeat linking all things in time and space.
L'originale è qui:
http://www.filmcomment.com/article/le-quattro-volte-review
domenica 26 ottobre 2014
Anime bianche
A voler vedere con
gli occhi di un innamorato la Calabria che sorge dalle immagini così come dai
suoni, carpiti e restituiti intatti ne Le
quattro volte (2010) di Michelangelo Frammartino, diremmo che non è
cambiato niente, tutto è rimasto come quando la Regione era abitata da pochi.
Arcaicità, credenze e riti ancorati nel passato. Boscaioli, pastori e carbonai.
Caulonia, le Serre, Alessandria del Carretto: sud, centro e nord di una terra
amata e riamata. Unico elemento di unione è un lento motocarro che trasporta il
carbone nei paesi, caricato dapprima dalla legna che serve per produrlo.
Qualche volta serve anche per condurre i partecipanti travestiti per il rito
del Venerdì Santo, giorno di morte che preannuncia la resurrezione dei e nei
campi. Se c’è una storia non ci è rivelata, la si raccoglie stando
pazientemente seduti ad osservare: ancora una resurrezione, quella della
trasmigrazione delle anime; dall’uomo al
capretto, all’albero. Meta finale è il cielo, da dove ridiscenderà per un ciclo
che non ha mai fine. Anime bianche appunto. Il film è stato accolto con favore
al suo apparire, molto di più oltre i confini italici e meglio nei paesi
nordici, luoghi da cui sono partiti i grandi viaggiatori che hanno percorso e
ripercorso la Calabria dal XVI° secolo in avanti. Nell’opera di Frammartino se vogliamo possiamo cogliere
la lezione che fece per noi Vittorio De Seta con il suo In Calabria (1993). Allo stile scarno di De Seta Frammartino
risponde con lunghe statiche immagini, limpide e ricercate limitando le
panoramiche della cinepresa.
giovedì 23 ottobre 2014
Donna,uomo - nomi, titoli
Top 20: Best Movies with Names for Titles
By Film Comment
1. Johnny Guitar Nicholas Ray, 1954
2. Mouchette Robert Bresson, 1967
3. Laura Otto Preminger, 1944
4. Barry Lyndon Stanley Kubrick, 1975
5. Muriel Alain Resnais, 1963
6. Gertrud Carl Theodor Dreyer, 1964
7. Andrei Rublev Andrei Tarkovsky, 1966
8. Rebecca Alfred Hitchcock, 1940
9. Faust F.W. Murnau, 1926
10. Marnie Alfred Hitchcock, 1964
11. Scarface Howard Hawks, 1932
12. Fantômas Louis Feuillade, 1913
13. Charley Varrick Don Siegel, 1973
14. Cluny Brown Ernst Lubitsch, 1946
15. Rosetta Jean-Pierre & Luc Dardenne, 1999
16. Gloria John Cassavetes, 1980
17. Carrie Brian De Palma, 1976
18. Umberto D. Vittorio De Sica, 1952
19. Tristana Luis Buñuel, 1970
20. Ninotchka Ernst Lubitsch, 1939
L'originale è qui:
http://www.filmcomment.com/article/trivial-top-20-best-movies-with-names-for-titles
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